Quelles sont les conséquences d’une infection aux HPV ?

Les risques liés à une infection par des HPV varient selon le type de virus et peuvent être plus ou moins graves. Dans environ 90 % des cas, l’immunité naturelle permet d’éliminer les HPV en moins de deux ans. Parfois, le virus peut rester «endormi» dans le corps et ne causer aucun symptôme. Les HPV 6 et 11 peuvent causer l’apparition de verrues génitales.

D’autres types de virus HPV, dont les plus dangereux sont les 16 et 18, peuvent entraîner des lésions précancéreuses. S’ils ne sont pas dépistés et traités à temps, ces types de virus peuvent causer l’apparition de cancers.

Certains virus HPV à faibles risques de cancer peuvent provoquer des verrues génitales (condylomes), des symptômes bénins mais bien gênants. Ces verrues sont extrêmement contagieuses et peuvent favoriser l’acquisition d’autres IST.

Elles apparaissent :

Pour soigner ces verrues, des traitements médicaux ou de type chirurgical sont proposés comme de la pommade, de l’azote liquide ou le laser. En revanche, il arrive que les verrues génitales apparaissent à nouveau dans les 3 mois ! En effet, tant que le virus HPV est présent, cela peut arriver. Pense donc à pratiquer l’auto-observation pour les identifier et à consulter un·e médecin au besoin.

Dans certains cas, l’infection par des HPV est responsable de l’apparition de lésions précancéreuses qui peuvent mener vers le développement de cancers. Le plus fréquent est le cancer du col de l’utérus mais d’autres formes de cancers peuvent se déclarer et toucher autant les personnes à pénis que les personnes à vulve.

Plus d’un tiers des personnes ayant un utérus qui sont atteintes par le cancer du col de l’utérus en décède en Belgique. Pour les autres formes de cancers, les séquelles sont invalidantes à long terme.