#1 Les HPV concernent tout le monde
Peu importe le sexe, l’âge, les attirances sexuelles et romantiques ou l’identité de genre, on peut toutes et tous être confronté·es à une infection par les HPV.
#2 Les HPV sont très contagieux
Les HPV font partie des Infections Sexuellement Transmissibles les plus fréquentes : 80 % de la population sexuellement active sera un jour confrontée à une infection par les HPV, dont la moitié entre 15 et 24 ans.
#3 Les HPV peuvent provoquer des cancers et des verrues génitales
Il existe environ 200 types de HPV. Une quinzaine de types sont dits “à haut risques” car ils sont impliqués dans l’apparition de lésions précancéreuses et même responsables de certains cancers. D’autres types provoquent des verrues génitales très contagieuses appelées condylomes.
#4 Le frottis du col de l’utérus permet de détecter d’éventuelles lésions précancéreuses
Environ 99 % des cancers du col de l’utérus sont causés par une infection par des HPV. Pour diminuer le risque de cancer, il est important de réaliser tous les 3 ans un frottis du col de l’utérus pour les personnes à utérus de 25 à 64 ans. Au-delà, celui-ci ne sera pas remboursé.
#5 Il existe des vaccins pour se protéger des HPV
Le préservatif n’est pas 100 % efficace pour se protéger contre les HPV car il ne recouvre pas toutes les muqueuses. Il permet cependant de limiter la transmission des HPV et de se protéger contre les autres IST (VIH, chlamydia, etc.). La vaccination est la meilleure stratégie pour se protéger contre les HPV. En Belgique, deux vaccins sont disponibles.
#6 L’idéal est de se faire vacciner contre les HPV avant les premiers contacts sexuels
Pour être efficace, la vaccination doit précéder l’infection. C’est pourquoi il est conseillé de se faire vacciner à un âge précoce, et ce avant les premiers contacts sexuels. Si tu es déjà sexuellement actif·ve, une vaccination de rattrapage peut tout de même être envisagée avec ton ou ta médecin.
#7 Se faire vacciner me protège et protège les autres
Les vaccins contre les HPV offrent une protection individuelle pour les personnes vaccinées mais aussi une protection collective. Si une partie suffisante de la population est vaccinée, les types de virus concernés ne pourront plus se transmettre.